Histoire-Géographie-EMC

Les 5A et 5B découvrent le passé de Laon

Le lundi 8 avril 2024, les 5A et 5B de Monsieur MANESSE et Madame BOYER sont allés visiter la ville de Laon dans le cadre du cours d’histoire sur « l’émergence des villes au Moyen Âge ».

La visite des souterrains « secrets sous la ville »

Laon se trouve sur une butte, on l’appelle la Montagne couronnée. Avec un audioguide, les élèves ont arpenté les dessous de la ville.

Les élèves à l’entrée des souterrains

Sur ce plateau situé à 180 mètres d’altitude, sans cours d’eau, il y a pourtant toujours eu de l’eau en abondance. C’est la présence d’une couche d’argile imperméable qui retient l’eau de pluie au sommet. Cette nappe d’eau alimente fontaines, lavoirs et abreuvoirs sur les pourtours de la butte et d’innombrables puits creusés sous les habitations. On raconte que des monstres légendaires règnent sur ces lieux lugubres et impressionnants.

Enjy DELHAYE (5B) et Mathys DESSON (5A) : «Dans les souterrains, j’ai retenu qu’il y avait des araignées et des chauves-souris. »

Depuis plus de 2000 ans, la pierre calcaire de la butte est extraite pour bâtir des édifices de la ville. Avec son pic, le carrier progresse horizontalement détachant des blocs parfois plus gros que lui. Il laisse des piliers tournés pour soutenir l’espace souterrain qu’il dégage et ainsi éviter l’effondrement. En ville haute, la plupart des édifices sont construits en pierre calcaire provenant des carrières souterraines de Laon.

La visite de la cathédrale et ses hauteurs

La cathédrale Notre Dame de Laon, chef d’oeuvre de l’art gothique, fut édifiée à partir de 1155 jusqu’en 1235 soit en 80 ans.

La cathédrale Notre Dame de Laon photographiée depuis le parvis

Lola MIDOUX (5A) : « On est monté dans une tour de la cathédrale, il y avait d’abord 137 marches et après 70 ».

Léo PRUVOT (5B) : « Les escaliers devenaient de plus en plus étroits. »

Lola MIDOUX (5A) « Nous sommes arrivés en haut. On a admiré la vue à 50 km à la ronde. »

Enjy DELHAYE 5B) et Mathis DESSON (5A) : « On voyait Saint-Quentin et un petit peu Soissons. »

Mayron BARTHELEMY et Dylan LE CORRE (5A) : « On a vu des statues de bœufs. On a vu des fenêtres avec plein de soleil. »

On raconte qu’un bœuf blanc est apparu dans le ciel afin de porter secours à un attelage de bœufs épuisés qui transportaient les pierres lors de la construction de la cathédrale.

Les bœufs de la cathédrale sont un trésor unique
Les élèves admirent les merveilles en hauteur

La cathédrale a été restaurée en 1853. Les élèves ont pu constater qu’une cathédrale est sensible aux ravages du temps et aussi aux destructions humaines.

Clef de voûte sur le sol de la cathédrale alors qu’elle était à l’origine en hauteur
Avec la croisée d’ogives, les voûtes reposent sur des arcs disposés diagonalement qui se croisent au centre sur une clef. Cette technique permet d’ouvrir de larges fenêtres pour faire pénétrer la lumière dans l’édifice.

La rose des arts libéraux représente les disciplines enseignées à Laon au Moyen Âge : la rhétorique, la grammaire, la dialectique, l’astronomie, les mathématiques, la médecine, la géométrie, la musique. Au milieu, se trouve la philosophie qui consiste à essayer de comprendre le monde à l’aide de ses connaissances.

La rose des arts libéraux

Mayron BARTHELEMY et Dylan LE CORRE (5A) : « On a vu des tombes de personnes enterrées dans la cathédrale. Ils ont payé cela très cher. »

Les élèves contemplent les plates tombes. La tête de mort rappelle que nous sommes tous mortels

Plus de 250 tombes sont référencées, 180 sont identifiées uniquement des hommes, les chanoines. Ils administraient le diocèse dirigé par l’évêque. La cathédrale protège le trône de l’évêque.

L’activité aux archives départementales

Mayron BARTHELEMY et Dylon LE CORRE (5A) : « Nous sommes descendus pour aller voir les magasins avec des parchemins. »

Le médiateur culturel, Florent KOMIN, montre aux élèves un document médiéval

Enjy DELHAYE (5B) et Mathis DESSON (5A) : « Dans les magasins, il y avait une température exprès 18°C. »

Lindsay COUSIN (5A) : « On a vu des vieux documents et on a répondu à un questionnaire pour bien étudier une charte au Moyen Âge. »

Pour écrire au Moyen Âge, il fallait une plume ou un calame (bout de bois). L’encre provenait de pigments (charbon, végétaux, insectes, pierres) et d’un liant (eau, vin rouge, jaune d’oeuf). Le support pouvait être du parchemin (peau de cochon, mouton, chèvre plus rarement de veau) ou du papier. La langue était indispensable avec le passage du latin au français. La calligraphie (manière d’écrire les lettres) était aussi très importante (la caroline sous Charlemagne, l’écriture gothique aux XV e et XVI e siècles).

L’atelier « écrire comme au Moyen Âge » avec Dylan, Louis et Mayron
Mathys et Enjy en plein travail d’écriture

Le sceau tenu avec des lacs permet d’authentifier le document.

Un sceau a circulé dans les mains des élèves
Yacine est fier de montrer sa réalisation mais il a oublié de la dater
Lola tend sa production finale qui est complète

Anthony MANESSE, professeur d’histoire/géographie.

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