« Une plongée au cœur du passé minier »
Le lundi 23 mai 2022, les 4 SEGPA de Madame Lebrun, les 4A et 4C de Madame Ormancey et les 4D de Monsieur MANESSE se sont rendus à Lewarde. Ce centre historique minier imaginé dans les années 1970 suite à la restructuration du site est le plus important musée de la mine en France. Il accueille en moyenne 150 000 visiteurs par an. Cette visite visait à approfondir le cours d’histoire donné sur la Révolution industrielle au XIX e siècle.
L’extérieur du site
A l’extérieur, l’attention des èlèves a été très vite attirée par le chevalement. Cette construction permettait de faire descendre et monter les mineurs, le matériel et les minerais dans un puits vertical. C’était un élément fondamental au bon fonctionnement d’une mine qui assurait la liaison entre le fond et le jour. L’inscription Delloye fait référence au nom de la fosse désignant les installations de surface (le carreau) et les travaux au fond de la mine. La salle des machines visible dans la verrière faisait fonctionner ce complexe capable d’extraire 440 000 tonnes de charbon en 1963, une année record ! Quant à la passerelle des personnels, elle permettait d’accéder aux puits de la mine.
S’imprégner du quotidien des mineurs
Accompagné d’un guide, les élèves ont pu appréhender le quotidien des gueules noires. Ils ont parcouru les longues galeries reconstituées par les mineurs et ils ont découvert les wagonnets appelés les berlines. Des enfants âgés seulement de 10 ans au début du XIX e mais aussi des chevaux descendus à 500 mètres de profondeur devaient tracter le minerai de charbon. Les élèves ont particulièrement apprécié les explications sur les conditions de travail. Mario écrit : « J’ai bien aimé la visite car on a appris les dangers dans les mines (inondations, explosions avec le grisou). Les mines sont toutes noires. Les mineurs devaient passer avant à la lampisterie. » Wendy s’exclame : « Incroyable de voir que des enfants travaillaient dans la mine ! ».
Visite des salles d’exposition
Les élèves ont parcouru également quelques salles d’exposition en autonomie ce qui leur a permis de découvrir la formation du charbon, le bâtiment administratif, le garage à vélo, la salle de bain, la lampisterie. Un petit questionnaire les invitait à chercher des informations sur l’intérieur d’une habitation de mineur et sur les nombreux loisirs permettant de nuancer la vision misérabiliste de cet univers. L’élevage de pigeons associé aux courses, les combats de coqs, la musique, les jeux traditionnels comme le jeu de dada ou le jeu de fléchettes étaient très pratiqués. L’estaminet (le café) était le lieu de vie et de solidarité où les grandes grèves se préparaient.
Les élèves sont repartis satisfaits avec pleins d’images dans la tête. Ils ont apprécié cette sortie qui leur a permis de mieux appréhender le cours d’histoire.