Lutte contre le harcèlement : campagne de sensibilisation
Au milieu du mois de novembre 2023, les classes du collège Georges Cobast ont bénéficié d’une séance de sensibilisation contre le harcèlement scolaire animée par tous les professeurs principaux.
Quelques chiffres :
En 2022, 21,1 % des collégiens déclarent avoir été victimes au moins une fois durant l’année scolaire d’injures, de moqueries, d’insultes, de surnoms désagréables, d’humiliations par téléphone ou sur Internet (Note d’Information n° 23.07, Depp).
8,8 % des collégiens déclarent avoir été victimes au moins une fois de diffusion de rumeurs, de photos, de vidéos humiliantes sur Internet.
Le programme PHARE et le 3018
Les élèves ambassadeurs contre le harcèlement sensibilisent leurs camarades au phénomène de harcèlement et, plus largement, au respect d’autrui. Ils repèrent les signes du harcèlement et en parlent, ils sont attentifs aux autres.
Le 3018 devient le numéro national unique de signalement des situations de harcèlement et cyberharcèlement entre élèves. Au téléphone, des intervenants formés procurent des conseils aux victimes, parents ou témoins d’une situation de harcèlement à l’école. Ce numéro d’appel, gratuit et confidentiel, est accessible 7 jours sur 7 de 9 heures à 23 heures.
Le clip national de sensibilisation 2023
Le clip national de sensibilisation « Si le jeu blesse, il faut que ça cesse » a été réalisé par Laëtitia Bertheuil.
Il est 20 h 30. Anaïs lit tranquillement un manga dans son lit, Ousmane bricole sur son drone, Lauren rentre du basket, Victor joue avec son Rubik’s Cube, Léa dessine, Enzo finit de manger, Romy se brosse les dents. C’est le moment que choisit Izïa, qui regarde la TV avec ses parents, pour leur envoyer un message sur le groupe de classe de la 5e3. Elle leur propose un jeu. Sans trop savoir de quoi il s’agit, tous acceptent. Izïa commence. Il s’agit du jeu de la bombe virtuelle. Celui qui se fait insulter doit insulter quelqu’un d’autre le plus vite possible. Le risque s’il attend trop ? Que « la bombe explose ». Alors que les insultes s’enchaînent, le malaise devient de plus en plus palpable. Jusqu’à ce qu’Anaïs, sonnée, ne se trouve plus en capacité de répondre. Une question est alors adressée au spectateur : « Et toi, que ferais-tu ? » Deux choix sont proposés et explorés : « je ne fais rien » et « j’en parle à un adulte ». Les élèves sont progressivement amenés à réaliser que pour trouver une solution, il faut en parler.
Anthony MANESSE
Professeur d’Histoire/Géographie et d’EMC (Enseignement Moral et Civique).